L’objectif général du projet est d’accroître la sensibilisation aux droits humains et la connaissance de ces droits, d’expliquer comment les instruments relatifs aux droits humains peuvent être utilisés pour améliorer la vie des populations dans les localités de Bouaké et Katiola. La longue crise militaro-politique qu’a traversé la Côte d’Ivoire a assombri le tableau des droits de l’homme avec un pic constaté au niveau des violations des droits de la femme et de l’enfant. En dépit de la relative stabilité socio-politique l’on constate tout de même une violation des droits humains notamment les violences basées sur le genre et les atteintes graves aux droits de l’enfant ont connu un accroissement considérable ces dernières années.
A la faveur des différentes crises on note de 2002 à 2007, environ 3000 enfants associés aux groupes armés et le travail des enfants dans les plantations s’est accru, tandis que les risques de violences sexuelles contre les femmes et les enfants ont été multipliés.
Selon un rapport relatif à l’impact de la crise post-électorale sur la protection des enfants en Côte d’Ivoire, produit par l’Unicef et Save the Children Jusqu’au 30 Septembre 2011, 1 121 cas de victimes de violations de droits de l’homme ont été identifiés et rapportés dont 57% sont des enfants et 84% des femmes et des filles. 67% des enfants victimes sont des filles et 23 % des garçons. Ce rapport mentionne également que les atteintes aux droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles continuent d’être signalées et sont souvent encouragées par le climat d’impunité. Ce sont notamment les violences domestiques, les violences sexuelles dans le cadre de conflits, les mutilations génitales féminines, le mariage forcé et la traite des enfants. Selon les organisations de solidarité internationales travaillant dans les régions de Gbêkê et du Hambol, les femmes et les enfants victimes de violence qui vivent en zone rurale n’ont accès à aucune information sur leurs droits ni sur les mécanismes nationaux ou internationaux qui existent pour les protéger.
C’est dans ce cadre que la PSCPD a initié le présent projet d’éducation et de sensibilisation des populations des Régions de Gbêkê et du Hambol au respect des droits de l’homme pour une période de 06 mois. Il vise à susciter un changement de comportement positif au sein de notre groupe cible.
Ce projet contribuera sans nul doute à faire prendre conscience aux populations touchées, de l’importance de la connaissance et du respect des droits de l’homme et spécifiquement la protection des droits des minorités et des populations vulnérables que sont les femmes et les enfants.
En 2006, un groupe composé de 03 activistes engagés pour la promotion de la démocratie,
Le 09 Décembre 2018: célébration de la journée internationale de lutte contre le raquette
Janvier 2019: démarage du projet d'appui à l’amélioration de l’accès à la Justice des populations des Régions de Gbêkê et du Hambol
Le 10 décembre 2018: célébration de la journée internationale des droits de l'homme